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Accoucher à la maison : une renaissance ?

Accoucher à la maison : une renaissance ?

Accoucher à la maison… ça peut sembler fou, inconscient, dangereux, rétrograde. Et pourtant …

J’ai vécu 4 grossesses, et 4 accouchements. Les trois premiers en maternité, à l’hôpital. Et le 4e à la maison, en juillet 2021. Cette naissance à domicile a été souhaitée, préparée ; tout un cheminement qui a soulevé de nombreuses interrogations et réflexions.

Mais elle m’a surtout montré que OUI c’était possible, que les femmes ont la force en elles de donner naturellement la vie. Sans cathéter et sans ocytocine de synthèse. Que parfois il est nécessaire de faire appel à la médecine, qui sauve des vies, mais que parfois, ce sont les protocoles médicaux qui perturbent le bon déroulement d’un accouchement, ce qui peut être très mal vécu par les parents.

Attention : cet article est le fruit de ma réflexion et de mon expérience. Chaque femme est libre de choisir sa façon de vivre la naissance de son enfant.

Le plus important est de sentir ce qui est JUSTE pour soi, au fond de son coeur, et de son corps. Ce qui résonne dans nos cellules.

Notre corps est notre meilleur guide !

L’accouchement à domicile (AAD) : quelques chiffres

  • Environ 2000 femmes accouchent à domicile en France chaque année (environ 0,25% des naissances)
  • Moins de 1% des naissances se déroulent hors hôpital
  • 90% des femmes dans le monde accouchent à domicile (OMS)
  • Entre 80 et 100 sages femmes libérales en France accompagnent des parents pour accoucher à la maison

 

Quelles motivations pour accoucher à la maison ?

De nombreuses femmes souhaitent accoucher à la maison, pour de nombreuses raisons, comme par exemple :

    • l’envie de vivre ce moment comme quelque chose de naturel, et non comme une pathologie
    • de mauvaises expériences de l’hôpital (précédents accouchements qui ont laissé des traumatismes, peur de l’hôpital, …)
    • envie d’avoir une sage femme unique qui les accompagne tout le long de la grossesse et savoir qu’elle sera là le jour J
    • respecter au maximum la physiologie
    • vivre son accouchement dans l’intimité  et le confort de son foyer, accompagnée par ses proches
L’hôpital

Globalement, l’hôpital est associé à un environnement froid, ou agressif, qui ne permet pas à la femme d’être dans les meilleures conditions pour son accouchement. On parle de la température, de la lumière, des bruits, du roulement des équipes, de la chance ou non de tomber sur la bonne sage femme le jour J, des examens intrusifs, du protocole qui enlève la possibilité de s’adapter à chaque cas.

Une vidéo montre sur un ton humoristique à quoi ressemblerait un rapport amoureux dans le contexte hospitalier d’un accouchement. Elle nous permet de comprendre pourquoi ça ne fonctionne pas toujours très bien, comment les procédures médicales et les intrusions à répétition peuvent entraver le processus naturel …

https://www.youtube.com/watch?v=72oyhUHgvhs

En évolution

Pourtant, de plus en plus de maternités prennent en compte la physiologie, et mettent en œuvre ce qu’il faut pour la respecter au maximum. Elles s’adaptent aux demandes de leurs patientes. J’ai été surprise de voir l’évolution qu’il y a eu en 10 ans. Il y a des endroits où accoucher à l’hôpital est presque comme accoucher à la maison. On peut apporter des objets familiers, l’équipe laisse le couple tranquille s’il ne demande pas d’assistance, l’équipe veille à assurer une ambiance propice au bien-être des futurs parents.

Et puis il y a les maisons de naissance, hélas trop peu nombreuses en France, et aussi les plateaux techniques qui permettent d’accoucher dans un milieu respectueux et rassurant.

Finalement, c’est surtout ça qui est recherché : un environnement propice où la physiologie de la femme et du bébé est respectée.

L’AAD permet, sauf complication, d’être sûrs d’être dans un milieu préservé avec des personnes compétentes pour nous guider. Et en cas de complication, tout est bien prévu pour intervenir au plus vite (sage-femmes équipées, hôpital à proximité, etc.).

Bien se préparer

Il arrive que des femmes accouchent à la maison sans l’avoir prévu, ou dans la voiture sur le trajet de la maternité. Il s’agit alors souvent d’accouchements express. Certaines le vivent très bien, d’autres moins, en matière d’accouchement les vécus sont tellement personnels qu’on ne peut faire aucune généralité.

Mais l’idéal est quand même de bien se préparer à vivre ce passage, quelles que soient les circonstances :

              • Comprendre ce qui se passe dans le corps, pour l’accompagner plutôt que de le subir
              • Développer ses ressources pour les mobiliser au bon moment
              • Avoir discuté avec des sages femmes de ce que l’on souhaite ou non
              • Ne pas se bloquer sur un scénario idéal, mais envisager toutes les possibilités
              • Être suffisamment informé pour se sentir en sécurité et choisir ce qui nous semble juste
              • Partager avec l’autre parent ce qu’on attend de lui avant, pendant et après l’accouchement
              • Renforcer sa connexion avec le bébé

Finalement, qu’on envisage un accouchement à domicile ou à l’hôpital, il est primordial de se préparer au mieux, afin de pouvoir s’adapter aux circonstances que nous ne maîtrisons pas toujours…

 

Mon expérience

J’avais l’impression d’avoir bien vécu et digéré mes 3 premiers accouchements.

  • Le premier avait été trop médicalisé à mon goût, avec une péridurale non choisie, surdosée, où je me souviens m’être sentie incapable de mettre au monde m’ont bébé, et d’avoir laissé l’équipe gérer les choses pour faire sortir mon bébé puisque je ne sentais plus rien.
  • Le deuxième a été très rapide, sans péridurale (pas le temps) ; je me souviens du gaz hilarant qui me permettait de gérer les contractions sur la fin de l’accouchement. J’ai senti ma puissance de femme, reliée à la puissance de toutes les femmes du monde, d’hier et d’aujourd’hui.
  • Le troisième a été déclenché chimiquement, j’ai réussi à tenir sans péridurale, le bébé était mal positionné mais j’étais libre de bouger comme je souhaitais et finalement, tout s’est bien passé. J’avais pris ma revanche : déclenchée mais sans péridurale, j’avais pu vivre un accouchement physiologique malgré le déclenchement artificiel.

A chaque fois, les séjours à la maternité post accouchement se sont bien passés, les équipes étaient sympa et j’en ai gardé un bon souvenir.

ET POURTANT …

Des synchronicités m’ont mises sur le chemin de l’AAD.

Je n’y avais jamais pensé jusque là. Mon compagnon avait un peu peur.

Et puis nous avons discuté, nous nous sommes renseignés, nous avons pris contact avec des sages femmes qui accompagnent des accouchements à domicile.

Tout a été d’une grande fluidité pour aller dans ce sens, même le gynécologue de l’hôpital était très ouvert et favorable aux accouchements à la maison.

J’ai lu beaucoup de témoignages, j’ai suivi des modules de préparation à l’accouchement physiologique (Quantik Mama), préparé l’accouchement avec les sages femmes qui me suivaient, je me sentais prête à vivre cette naissance au mieux quelque soit le scénario.

Et puis les premières contractions sont arrivées, et tout s’est enchaîné. On a rempli la piscine, appelé la sage femme, et 2h30 après son arrivée, notre fille est née, à la maison.

Cette arrivée, dans ces conditions, a été une vraie RENAISSANCE pour nous.

J’ai réalisé que, malgré le bon souvenir de mes précédents accouchements, j’avais été victime de maltraitance, sans que je m’en aperçoive : on m’avait injecté des produits sans me prévenir, on avait accéléré le travail à mon insu, on m’avait fait culpabiliser, on m’avait fait des examens non nécessaires, on avait donné des soins à mon bébé (sans me dire ce qu’on lui faisait) trop rapidement après sa naissance, on m’avait réveillé la nuit alors que je dormais,  …

A la maison, il n’y a pas eu de geste intrusif, pas de protocole qui n’a parfois pas de sens, aucune substance donnée à notre insu.

A la maison, je n’ai pas été entravée dans la mise au monde de mon bébé, d’une quelconque façon. Mes hormones ont pu faire le travail sans être entravées par le moindre stress extérieur.

A la maison, il y a eu un respect TOTAL de notre rythme, de la place pour l’autre parent, de la confiance en notre capacité à donner la vie, énormément de douceur, une surveillance juste et utile, un sentiment de sécurité par la présence rassurante de notre sage femme, la liberté de faire des sons sans avoir peur de déranger, le droit de boire et de manger, le bonheur de passer des heures dans le confort de notre maison blottis à 3 avec notre bébé …

Il est possible de trouver des conditions proches de celles-ci dans certaines maisons de naissance ou même maternités.

Il serait tellement utile que ces structures se développent, que les accouchements soient plus physiologiques et respectueux, dans toutes les structures.

REDONNER A LA FEMME ET AU COUPLE LA CONFIANCE NÉCESSAIRE POUR METTRE AU MONDE LEUR ENFANT

DANS LE RESPECT DU PROCESSUS NATUREL DE LA VIE

N’intervenir qu’en cas de besoin et non en prévention

 

La sophrologie pour bien vivre son accouchement

J’accompagne depuis quelques années des femmes enceintes pour les aider à mobiliser toutes leurs ressources pour la naissance de leur bébé, et ça fonctionne très bien. Elles ont réussi à vivre leur accouchement comme elles le souhaitaient, pour la plupart sans péridurale, même si c’était leur premier accouchement.

J’ai eu la joie d’expérimenter pour moi-même la sophrologie durant cette 4e grossesse et en mesurer les nombreux bienfaits :

  • faciliter l’accouchement par des techniques de respiration et des mouvements qui aident la mobilité du bassin
  • accueillir les émotions particulièrement présentes lors de la grossesse
  • réduire le niveau de stress et les peurs liées à l’accouchement
  • avoir confiance en son corps
  • s’écouter, développer de la bienveillance pour soi-même
  • développer toutes les ressources mentales et physiques nécessaires
  • relâcher les tensions inutiles
  • faire des visualisations qui permettent de se projeter positivement dans l’avenir
J’ai à cœur d’accompagner toutes les femmes qui souhaitent vivre au mieux ce moment si particulier de la vie.
Qui souhaitent renaître à elles-mêmes à travers la naissance de leur enfant.
Qui souhaitent se donner toutes les chances de vivre leur accouchement en toute sérénité.

Si cela vous intéresse, en consultation individuelle ou en séances de groupe, n’hésitez pas à me contacter.

Vous pouvez aussi vous abonner à ma Newsletter pour être informé.e des ateliers collectifs que je propose aux femmes enceintes.

 

Des ressources pour en savoir plus

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