logo

Welcome to Wellspring

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Working Hours
Monday - Friday 09:00AM - 17:00PM
Saturday - Sunday CLOSED
From Our Gallery

19250 Combressol

07 89 31 32 23

Haut

Chanter pour mieux se trouver

Chanter pour mieux se trouver

Le chant dans l’histoire des hommes

Le chant est universel, depuis la nuit des temps les hommes chantent.

Et pas que les hommes d’ailleurs : les oiseaux chantent, les loups chantent, les dauphins chantent, les marmottes chantent, les arbres chantent, l’eau chante ….

Le chant nous entoure. Il est en nous, et autour de nous.

Et pourtant, nous chantons si peu.

Nos parents et grand-parents nous racontent ces grandes tablées familiales où les voix s’unissaient autour de chants populaires, ça amenait de la joie. Souvent, les personnes âgées qui perdent la mémoire n’oublient pas ces chants qui ont marqué leur enfance, leur jeunesse, les moments clés de leur vie.

Aujourd’hui, le chant a quasiment disparu de nos vies, quel dommage !

Pourquoi ne chantons-nous plus, ou si peu, dans nos sociétés occidentales  ?

Il y a de nombreuses réponses à cette question :

  • l’arrivée des écrans
  • l’éloignement géographique des familles
  • la diversité des styles de chansons
  • le manque de chansons contemporaines fédératrices, …

 

Pourquoi n’osons-nous plus chanter ?

Il existe pour beaucoup un obstacle majeur que je rencontre très souvent lorsque je parle de chant : beaucoup de personnes N’OSENT PAS CHANTER et N’AIMENT PAS LEUR VOIX.

Chanter est devenu un acte complexant, qui peut mettre en danger.

On chante sous sa douche, dans sa voiture, mais pas en public. Certains parents ont même peur de chanter devant leurs enfants.

Pourtant, la voix est ce qu’on a de plus précieux. Pourquoi avons-nous du mal à l’offrir au monde ?

 

Les croyances négatives

J’entends très régulièrement :

    • « je n’aime pas ma voix »
    • « je chante faux »
    • « je chante comme une casserole »
    • « j’ai été traumatisé par un prof de solfège qui m’a demandé de me taire quand je chantais avec les autres car je gâchais leur travail »,
    • « si je chante il va pleuvoir »
    • « je préfère prendre des cours individuels car je n’ose pas chanter en groupe »

 

Au-delà de la voix, c’est l’expression de soi qui est souvent blessée dans l’enfance : on nous oblige à ne pas pleurer, on entend beaucoup trop de « Chut ! », on nous demande de ne pas crier, de ne pas chanter à table, …

Et oui, hélas, certains parents, enseignants, adultes, souvent sans mauvaise intention, peuvent briser l’envie de chanter d’un enfant par une toute petite phrase maladroite et créer un traumatisme que l’enfant gardera caché en lui de nombreuses années.

 

Chanter faux : ça n’existe pas !!!

Sur un plan musical, il y a des notes justes et des notes fausses. Qu’on chante ou qu’on joue d’un instrument, on cherche la note juste et on lutte contre la fausse.

 

=> Le concept de justesse en musique

« Chanter juste » en musique signifie chanter avec les bonnes notes, les bonnes fréquences.

C’est l’homme moderne qui a inventé ce concept.

La musique occidentale est actuellement basée sur la fréquence 440 Hz. Mais dans des temps plus anciens et des cultures de différentes régions dans le monde, on utilise d’autres fréquences de base. Par exemple, avant 1939, les musiciens européens utilisaient la fréquence 432 Hz.

Pour ceux que cette histoire de fréquences intéresse, il y a un très bon article à ce sujet sur Slate.

 

Les occidentaux utilisent les 7 notes DO RE MI FA SOL LA SI et des intervalles avec les dièses et les bémols. Mais en Inde par exemple, on utilise d’autres notes SA RI GA MA PA DHA NI SA qui ne sont pas figées sur une fréquence, ainsi que des micro-intervalles bien plus précis que ceux de la musique européenne.

Un Européen percevra donc un chant indien comme faux, et vice versa.

Ce concept est donc très relatif …

 

=> Le concept de justesse pour celui qui écoute

Certaines personnes ont l’oreille aiguisée et sont très sensibles à la justesse musicale des notes. D’autres moins.

Mais il n’y a pas que la justesse dans un chant. Il y a aussi le timbre de la voix, sa justesse émotionnelle, ce que la personne raconte à travers le chant : ce qu’elle raconte d’elle, de son histoire.

Si on laisse de côté son exigence hertzienne, on peut être bouleversé par un chant peut être pas « juste » sur le plan musical, mais parfaitement juste par ce qu’il raconte à ce moment précis. Juste parce qu’il fait vibrer notre cœur, notre âme, nos cellules, notre être.

Je me souviens, lors d’un stage que j’animais, d’une dame qui a osé offrir son chant. C’était un chant guttural, un son sourd, un râle, haché, extrêmement fragile. Mais en même temps tellement puissant. Quel cadeau de le recevoir. Nous étions tous bouleversés, et dans une écoute totale, avec des frissons partout dans le corps. Alors cette dame a continué son chant, qui a pris du volume, du corps, de la confiance, et qui s’est répandu sur nous tel un nectar.

Voilà pour moi le chant le plus juste qu’il m’ait été donné d’entendre !

 

 

=> Quelle justesse recherche-t-on ?

Il y a donc dans mon approche 2 types de justesses : la justesse musicale et la justesse du cœur.

 

La justesse musicale

Nous l’avons vu plus haut, elle existe mais est toute relative. Cette justesse est surtout utile lorsque nous jouons ou chantons à plusieurs. Pour trouver une harmonie, éviter les dissonances.

Car oui, les dissonances sont désagréables et peuvent heurter l’oreille. Un morceau de musique devient une cacophonie et une œuvre musicale peut perdre de sa beauté si les instruments sont désaccordés.

Mais ne sommes-nous pas formatés par cette harmonie construite de toute pièce ? Est-ce qu’une oreille vierge serait gênée par ces dissonances ? est-ce que dans un autre système, on ne pourrait pas trouver cela beau ?

C’est un peu le cas avec les micro intervalles de la musique indienne, qui peuvent être dérangeants pour nos oreilles quand on n’est pas habitués.

Par expérience, quand on cherche la justesse musicale à tout prix, cela devient très compliqué. En effet, si on porte notre attention sur la justesse uniquement, on peut passer à côté du chant, et sans jamais réussir à chanter plus juste car on ne lève aucun blocage. On reste au niveau du mental, on reste dans l’effort, et il manquera toujours quelque chose.

 

La justesse du cœur

On n’en parle pas beaucoup de cette justesse là. Et pourtant, par expérience, c’est la clé.

La justesse du cœur, c’est chanter à partir de ce qu’on a profondément en nous. C’est exprimer notre force, notre fragilité, mais surtout exprimer QUI NOUS SOMMES.

C’est celle qui touche le cœur des autres, qui les fait voyager. C’est celle qui guérit.

Contrairement à la précédente, il ne faut pas contrôler, mais au contraire relâcher, lâcher les attentes, les auto-jugements, et simplement accueillir ce qui est.

Des exercices préparatoires de relâchement des tensions corporelles permettent d’atteindre plus vite cette justesse du cœur.

Des traumatismes vécus dans l’enfance peuvent avoir bloqué des zones du corps et empêchent la circulation de l’énergie vitale. Tant que ces tensions sont présentes dans le corps, chanter juste est compliqué.

Comme par magie, lorsque nous touchons cette zone du cœur et que nous chantons à partir de là, alors le chant devient naturellement plus juste sur le plan musical, sans effort. INCROYABLE, NON ?

 

 

L’importance de l’écoute

Pour chanter juste, il est nécessaire d’écouter.

Écouter les autres, s’écouter soi, écouter le lieu qui nous entoure.

Écouter notre état intérieur, tel qu’il est dans l’instant : sommes-nous irrités, fatigués, dans la joie, la tristesse, la colère ou la peur ?

Pour écouter, il faut faire le silence, se poser, trouver le calme à l’intérieur. Alors tout est possible….

 

 

Le chant qui guérit

Le chant est un moyen d’apaiser beaucoup de choses en nous : douleurs, mal-être, blessures anciennes …

=> Faire circuler l’énergie

Oser chanter, c’est oser se livrer, oser dire notre vérité.

Quand on chante, le corps est en mouvement.

Quand on chante, le corps est en vibration.

Chaque son vient faire vibrer les cellules du corps.

Chaque voyelle vient agir sur des zones spécifiques du corps.

Et tout naturellement, le chant libère les blessures et blocages inconscients stockés dans nos cellules.

Certains mantras indiens ont été créés pour agir spécifiquement sur des parties du corps ou des états émotionnels particuliers.

=> Libérer les émotions

Nous l’avons vu, notre voix a souvent été brimée. Nous avons appris à nous taire. Et en nous taisant, nous n’exprimons pas une partie de nous-même.

En chantant, on accède en douceur à ces parts de nous enfouies, cachées, réprimées. On les laisse remonter à la surface, se montrer à nous, et puis on peut les dévoiler au monde qui nous entoure.

Tout cela se fait naturellement, sans y penser.

En chantant, on entre dans un état méditatif qui permet ce processus de libération émotionnelle.

Il arrive régulièrement, lors de stages ou d’ateliers, que des personnes se mettent soudainement à pleurer, à devenir rouge de colère, à prendre un fou rire, ou à vivre un moment d’extase. On ne cherche pas d’où vient le trauma.

 

Simplement, on laisse venir ce qui peut être libéré à ce moment là.

Il y aussi des fois où rien d’apparent ne se passe.

Mais ce qui est constant, c’est qu’en chantant, on se connecte davantage à soi, on se rapproche de notre vérité profonde, et on se sent tellement VIVANT !!

 

=> Trouver sa voix

Lorsqu’on se trouve dans un environnement bienveillant où il n’y a pas d’erreur possible, pas d’attente, alors on se sent en confiance pour laisser sortir sa voix.

Apprendre à l’accueillir, à l’écouter, à l’apprécier telle qu’elle est. SANS JUGEMENT

Qu’elle soit trop forte ou trop faible, trop aigüe ou trop grave, trop commune ou trop originale : peu importe. ELLE EST.

 

C’est votre voix du cœur. Elle peut changer à chaque moment de votre journée et de votre vie.

Elle exprime votre intimité, votre vulnérabilité, votre force.

Telle un parchemin, elle contient la trace de toutes vos expériences.

 

 

 

=> S’ouvrir au monde

Une fois que vous aurez laissé émerger cette voix, quoi de plus beau que de l’offrir au monde ?

Oser l’exprimer, oser la chanter, oser vous montrer.

L’offrir aux être chers, l’offrir aux animaux, à la nature, aux éléments.

L’offrir aux ancêtres, aux voisins, aux inconnus.

Accepter d’offrir sa voix, c’est le plus beau des cadeaux.

 

 

 

Et je vous le garantis à 100% : elle sera forcément de la plus grande des justesses !!!

 

**************************************

Pour vous abonner à ma newsletter, c’est par ici, et pour me contacter, c’est par là

 

 

Partager